salut,

cela fait un bout de temps que je n'ai pas écrit ici. les raisons ne se démarquent pas de mon habitude : la procrastination, puis la flemme, puis un combo des deux. entretemps, je suis partie en vacances dans le sud de la france, ce qui a encore contribué à cet écart.

ce qui m'amène à l'objet du jour (plus ou moins) : cet été. si la période estivale est ma préféré de l'année, ces vacances m'ont laissé indifférente, pour ne pas dire déçue. attention, je dis ça à ma place de personne ayant eu l'opportunité de souffler en vacances, dans un endroit hors de ma routine quotidienne. et j'en suis infiniment reconnaissante. mais vous voyez ce que je veux dire. le temps n'a jamais été réellement au rendez-vous, les humeurs non plus, il manquait quelque chose cette année. définitivement.
 

si beaucoup préfèrent cette année qui nous laisse un peu de répit contrairement à deux-mille-vingt, j'aurais tendance à penser le contraire. l'année dernière fut intense et sera retenue comme le chaos total, mais au moins elle nous aura marqué pour quelque chose. deux-mille-vingt-et-un n'est qu'une pâle copie : mêmes emmerdes, la longueur et le désarroi multipliés.

pourtant, mon été avait très bien commencé. après le long stress lié aux épreuves de français du bac, mes notes sont tombées et m'ont largement satisfaite. le soulagement ne s'est fait qu'en demi-teinte cependant puisque je sais quel genre d'année m'attend pour la terminale, mais tout de même.
à ce propos, de ma position actuelle, je ne comprends pas pourquoi est-ce que c'est du bac dont on m'a farci les oreilles toute ma vie. les épreuves de terminale ne sont certainement pas la chose que j'appréhende le plus — j'ai surtout peur de passer des concours puis d'attendre sur le thanos de l'éducation nationale, parcoursup. en effet, ma peur de l'échec exacerbée commence à me coincer dans une situation un peu compliqué, car je vais potentiellement me louper quelque part, type ne pas avoir un vœu. et c'est normal, je le sais. mais j'ai toujours cette impression de faire les choses en partie pour les autres, parce qu'on met beaucoup d'espoir en moi, et ça me fait douter constamment de ce que je veux et d'où je vais.
la parenthèse frayeurs de l'avenir est fermée, je n'ai pas envie de m'éterniser vu comme tout le monde m'en parle alors qu'il me reste encore deux semaines.

c'est moi où le temps a filé très vite pendant cet été ?
tout est un mystère sur le déroulement des événements de juillet août. j'ai tellement l'impression d'avoir tout et rien fait. mes vacances à marseille se sont limitées à plage et resto, car je ne suis rien d'autre qu'une pauvre touriste qui vit pour ces rayons de soleil qu'il nous manque en île-de-france. ah oui, j'ai failli péter une moto stationnée en essayant de conduire une trottinette électrique.

je ne compte pas vous rédiger ma vie jusqu'à décembre. du moins je ne compte pas faire que ça, je vous rassure. j'ai quelques autres idées en stock, j'attends juste :

• soit de voir si l'idée fonctionne vraiment
• soit le moment opportun pour me plonger vraiment dedans

une chose un peu cool, je continue d'avancer (silencieusement) dans ma liste de films. je ne pense pas la finir avant la fin de l'année comme je l'aurais voulu, mais tant pis. je ne sais pas si j'uploaderai d'autres articles concernant les films de cette liste, j'ai bien envie et en même temps j'ai bien peur que mon avis ne soit pas bien important.
à ce propos, si vous avez un letterboxd ajoutez moi, je fais des reviews inintéressantes et j'adore passer mes journées à faire ça (c'est anaatmn).

demain on va à ikea avec ma mère, pour changer mon armoire. si l'enseigne suédoise a le don de représenter tout ce qui m'énerve dans les grandes surfaces, je suis contente d'un peu changer d'environnement. j'ai l'impression de dire souvent ça, ce qui me fait penser que je change souvent. ce qui me fait dire que je ne suis pas sagittaire pour rien. ce qui me fait dire qu'il faut vraiment que j'arrête de prendre des raccourcis astrologiques pour faire ma propre psychanalyse.

rien de plus, ma vie n'est en aucun point spéciale à l'heure actuelle, autant dire que j'écris plus ou moins dans le vide. je me rends compte qu'il est facile d'épiloguer sur l'insipidité de cette année, et j'espère que le restant des mois de deux-mille-vingt-et-un aura au moins quelques surprises (si possible hors politique et épidémie, ce serait formidable).
aussi, je pense installer bientôt un thème que j'ai dans le tiroir depuis un petit bout de temps maintenant. sûrement en septembre puisqu'il est un peu sombre, je vais attendre que la rentrée et le temps de merde fassent leur comeback (quoique le deuxième n'est jamais vraiment parti).

paix et amour

ana