• thèmes lb, astrologie, le male gaze ... bref des trucs random

    (tw : les photos accompagnant ce billet comportement des couleurs/lumières assez flash. faites attention si vous êtes épileptique !)       

           j'ai passé des jours à coder des thèmes. sans déconner. et c'était génial. j'en parle juste après.
    je ne pensais pas me retrouver à passer à nouveau mes journées sur ekla, mais visiblement tout est possible.
    et malgré le changement de thème d'il y a moins d'un mois, j'ai bien envie de changer. encore. j'aime bien celui-ci, ça fait plaisir un peu de couleur. mais, j'aime toujours un peu de changement, sûrement mon côté sagittaire qui ressort.

    lb, astro, male gaze ... bref des trucs random

     

     

    vous croyez à l'astrologie vous ? personnellement, c'est difficile à dire. pas vraiment, mais un peu. vous savez, c'est le genre de trucs sur lesquels on a du mal à s'appuyer vraiment, mais qui est cool à exploiter. j'adore l'astrologie, mais je n'y crois pas vraiment. est-ce que c'est logique ? j'en sais rien, mais je pense que tout intérêt pour une croyance, indépendamment de si on y croit ou non, est intéressante. de manière plus générale, j'admire le fait de croire, le fait d'avoir une foi en quelque chose ou quelqu'un. l'astrologie n'est simplement pas mon rayon, je fais partie de ces personnes un tantinet détestables qui ne s'y intéressent qu'en apparence parce que c'est drôle. je sais que julie compte en parler plus en profondeur, j'ai hâte de la lire (son blog est ciel beige, je vous invite à aller le voir il est plutôt sympa).

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    en ce moment, revenir sur ekla est sûrement mon activité la plus productive. le reste étant regarder desperate housewives et star wars, puis me maquiller pour faire des tiktoks. j'avais oublié le champ des possibles ici, entre écrire, coder, trouver de nouvelles idées. active ou non, la plateforme reste un support super large et accessible. et c'est très cool, merci ekla d'être là (même si on a plus entendu parler du staff depuis 2016).

    je réfléchis d'ailleurs à lancer un concept autour des films que je regarde en ce moment. pour la petite histoire, je me suis rendue compte il y a quelques semaines en parlant avec mes amis que je manquais cruellement de culture quand on en vient au cinéma. et je trouve ça nul, parce que j'apprécie réellement le septième art, j'ai simplement jamais pris le temps de m'y intéresser à fond. alors, que je me suis faite une liste de films à voir, peu importe le genre, avec la simple caractéristique d'être culte ou réputé pour la performance d'un/des acteurs. c'est ainsi que depuis plusieurs semaines je découvre tout pleins de classiques je n'avais jamais vu, j'adore ça et j'aimerais bien partager certains de mes avis. mais faire un article par film me semblant un peu trop, je ne sais pas encore quel format adopter. tout ça pour dire que ça risque d'arriver... ou pas.
    update pré-postage de ce billet : je l'ai fait juste après avoir écrit ce paragraphe. c'est disponible ici, ou via la rubrique favs. je posterai peut-être quelques articles du coup, au moins je pourrais mettre la petite liste à jour (dans la vraie vie cette liste ressemble à une petite fiche bristol bleue remplie par mon écriture un peu moche. moins glamour quoi.)

    comme je l'ai dit en intro, j'ai fait des petits thèmes libre-services, simplement parce que ça faisait trop longtemps que j'avais pas codé en CSS et que je voulais m'y remettre un peu. c'est pas des chef d'oeuvres mais je me suis largement améliorée par rapport à il y a trois/quatre ans. donc je suis contente. d'ailleurs il est possible que je change de thème d'ici une ou deux semaines. je sais que celui-ci est frais de moins d'un mois, mais l'impactience me guette et j'ai un thème dans le tiroirs que je trouve vraiment mignons.
    j'ai d'ailleurs tellement repris coup à coder des thèmes, j'en sortirai sûrement d'autres avec le temps. je ne sais pas encore trop où les répertorier, mais sachez qu'ils sont dispo sur mon compte à cet effet, mac n cheese.

    bref, en ce qui concerne ces thèmes lb, tenez les liens, si vous voulez les voir ou bien les installer, c'est ma tournée.
    douce amère - gabrielle.

    aperçu 1   aperçu 2

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    j'ai pris conscience assez récemment d'à quel point je vivais sous l'emprise du regard masculin. avoir conscience du male gaze, partout autour de nous est une chose, comprendre à quel point on doit se déconstruire nous-mêmes en est une autre. et en seize ans d'existence, je me rends compte avoir beaucoup agi dans le simple but d'être validée par la gente masculine. est-ce ma faute ? non. mais en un sens, je m'en veux un peu. je en devrais pas et je le sais, mais c'est juste.. se rendre compte qu'on a perdu un temps précieux à inconsciemment vouloir chercher un tantinet d'attention auprès d'un genre oppressif, c'est un peu relou. jusqu'à aujourd'hui, j'ai encore des comportements qui traduisent de l'importance que j'accorde au regard masculin. mais j'essaye de me déconstruire. et je suis contente d'aujourd'hui faire les choses pour moi, et pour personne d'autre, homme ou non. du moins, bien plus qu'avant. j'ai conscience de qui je suis, et bien que je n'aie pas beaucoup confiance en moi, j'acquis avec le temps assez de confiance pour comprendre que ce n'est pas un homme qui va remettre en cause ma valeur, ni en temps que femme ni en temps qu'humain.

    en regardant l'épisode spécial de jules dans euphoria, cette dernière mentionne qu'elle ne recherche plus l'intérêt des hommes, que les hommes sont finalement peu créatifs dans leurs attentes et qu'elle est fatiguée de vivre sous leur prisme. et si la partie concernant la créativité m'échappait jusqu'à il y a peu, je le comprends désormais parfaitement. je vais être obligée de disclaimer que je ne généralise pas l'opinion de tous les hommes mais que je fais un constat de ce que le regard masculin attend de la femme en société.
    me soumettre au male gaze me poussait à faire des choses aussi futiles que mon raser mon duvet, de peur de me prendre des réflexions ou d'être assimilée à une personne masculine. c'est aussi me débarrasser de tous mes poils, être effrayée d'essayer quelque chose "d'un peu" hors-norme comme des sourcils décolorés, mettre des soutiens-gorges de peur qu'on voit mes tétons lorsque c'est littéralement une partie de mon corps. le regard masculin est en effet peu créatif, et je me suis mise à ressentir cela en réalisant à quel point j'y étais soumise. le corps humain, le corps féminin est beau, gros ou non, poilu ou non, peu importe comment il est habillé ou maquillé. le regard masculin n'a pas goût au jeu des textures, du renouveau, de l'originalité en somme. est-ce que j'en suis désormais totalement détachée ? non. ce serait mentir. j'ai toujours peur de franchir certains pas, bien que l'envie soit présente. mais je n'ai plus peur de ce que pourraient penser les hommes de mon entourage, qui avaient avant un assez gros contrôle social sur moi.

    j'en ai également ras-le-bol d'être culpabilisée pour les tenues que je porte. il n'y a pas si longtemps, j'essayais de nouvelles robes, très contente de les montrer à ma mère, mais les premiers mots sortis de sa bouche furent "très court, très moulant". je suis fatiguée d'être la personne à blâmer pour mes choix vestimentaires, lorsque les personnes à blâmer sont les détraqués qui agressent. supporter une femme qui souhaite s'habiller comme elle le veut, ce n'est pas lui faire des réflexion sur ce qu'elle choisit sous prétexte de la préserver. je n'ai pas besoin d'être préservée, j'ai besoin de ne pas me sentir menacée par les regards insistants dans la rue. et ça, ce n'est pas un souci à régler avec moi, mais avec les regards qui insistent. on ne lutte pas contre une oppression en se réduisant en silence, et je ne comprends pas pourquoi le discours blâmant indirectement les femmes pour leur tenues ont autant de légitimité dans l'opinion publique, à une ère où le féminisme est censé avoir bien progressé. le féminisme n'est pas que l'égalité, c'est la libération des femmes. je n'ai pas besoin, je n'ai pas envie de ressembler aux hommes. je n'ai pas envie d'oppresser un autre genre pour exister, je n'ai pas envie d'imposer à mon genre des normes pour exister. je veux juste être libre. et un beau jour, j'oserai porter cette robe en dépit des avertissements que je me suis pris par mon entourage, et j'oserai braver le male gaze dans son entièreté. mon propos n'est pas de braver pour braver, mais de réaliser à quel point nous sommes le produit d'une société aux normes super strictes et très idiotes. fuck la société ouaient *insérer émoji qui se mord la lèvre* *insérer émoji signe de main swag et cool*.

     

            

     

    j'ai passé mon bac blanc ce matin. je ne sais honnêtement pas à quoi m'attendre, je dirais que ce que j'ai rendu n'est pas si mal, mais j'ai très peur du hors-sujet. puis, comme j'aime me mettre en difficulté visiblement, j'ai choisi de taper la dissert.. j'espère que ça paiera. enfin, j'ai plus très envie d'y penser de toute façon, je racontais ça comme ça, parce que c'est encore ce qui arrive de plus palpitant dans ma vie en ce moment.
    mes plans qui s'annoncent les plus intéressants arrivent finalement en vue du déconfinement. au programme : musées et cinémas si tout se passe bien. je sais que les restaurants constituent la plus grosse attente de mes chers compatriotes, personnellement j'y vais pas tant que ça. sûrement car, quand tu as seize ans, l'endroit le plus proche d'un restau dans lequel tu vas souvent c'est genre... burger king. d'ailleurs je suis du côté mcdonalds de la force les amis. (gros débat de capitalistes ça, mangez des pommes, c'est meilleur pour la santé.)

    j'en étais donc à parler de mes projets post-déconfinement. en effet, j'aimerais retourner dans quelques musées puisque j'en ai pas côtoyé depuis un bon bout de temps maintenant. attention je ne suis pas la giga amatrice d'art qui analyse toutes les oeuvres.. j'aime juste bien traîner dans les musées, ça a cette fibre assez apaisante. puis, ayant la chance d'habiter en région parisienne, les choix sont larges.

    • musée de la vie romantique, 9e arrondissement.
    • musée bourdelle, 15e arrondissement.
    • musée de l'illusion, 3e arrondissement.


    c'est à peu près tout quand j'y pense, je suis pas curieuse au point d'avoir une liste débordante d'endroits à visiter. ils avaient juste l'air sympas. c'est sûrement ça mon problème, je peux m'intéresser à tout, mais je suis réellement curieuse sur pas grand chose. mais enfin, on choisit son mode de vie j'imagine.
    j'ai également hâte d'aller au cinéma, simplement car j'adorais y aller avant. de plus, en temps que fan inconditionnée de marvel (oui on aime les blockbusters américains grand public ici...), j'attends avec impatience black widow, et les films qui vont suivre.

    j'ai aussi reconsulté musaly, récemment. ce fossile existe toujours, il ne reverra simplement jamais le jour sur internet. je veux dire internet, en ligne. jamais. c'est marrant ce mélange de nostalgie et de malaise intense en relisant mes anciens articles. j'imagine qu'il faut un point de départ pour évoluer, et que dans deux ans je me dirais sûrement que les mots que j'écris actuellement sont ridicules... mais je suis tout de même affreusement gênée en réalisant à quoi je ressemblais il y a quelques années. je crois que mon cerveau s'était accoutumé à ignorer l'existence de cette personne.
    j'espère très honnêtement que mes billets/articles ne sont pas pénible à lire. je n'ai jamais eu une plume remarquable, et souvent je me contente de dire les choses de manière assez abrupte. puis, mes fils conducteurs sont souvent assez décousus, et je trouve ça assez marrant mais j'espère que ce n'est pas trop confus.

    je vais vous laisser ici, le devoir m'appelle (c'est faux, je vais juste regarder un film). ma certaine assiduité en ce moment peut être étonnante, je vous conseillerais plutôt d'en profiter, ça ne dure jamais très longtemps. mais ne sait-on jamais. au plaisir de vous revoir.

    paix et amour,

    ana'


  • Commentaires

    1
    Mardi 18 Mai 2021 à 23:46

    j'en ai également ras-le-bol d'être culpabilisée pour les tenues que je porte. il n'y a pas si longtemps, j'essayais de nouvelles robes, très contente de les montrer à ma mère, mais les premiers mots sortis de sa bouche furent "très court, très moulant". je suis fatiguée d'être la personne à blâmer pour mes choix vestimentaires, lorsque les personnes à blâmer sont les détraqués qui agressent. supporter une femme qui souhaite s'habiller comme elle le veut, ce n'est pas lui faire des réflexion sur ce qu'elle choisit sous prétexte de la préserver. je n'ai pas besoin d'être préservée, j'ai besoin de ne pas me sentir menacée par les regards insistants dans la rue. et ça, ce n'est pas un souci à régler avec moi, mais avec les regards qui insistent. on ne lutte pas contre une oppression en se réduisant en silence, et je ne comprends pas pourquoi le discours blâmant indirectement les femmes pour leur tenues ont autant de légitimité dans l'opinion publique, à une ère où le féminisme est censé avoir bien progressé. le féminisme n'est pas que l'égalité, c'est la libération des femmes. je n'ai pas besoin, je n'ai pas envie de ressembler aux hommes. je n'ai pas envie d'oppresser un autre genre pour exister, je n'ai pas envie d'imposer à mon genre des normes pour exister. je veux juste être libre. et un beau jour, j'oserai porter cette robe en dépit des avertissements que je me suis pris par mon entourage, et j'oserai braver le male gaze dans son entièreté. 

            Pour parler de ce discours populaire dans l'opinion publique, je pense qu'il est ainsi également parce qu'il est pessimiste. Si on invite les id femmes, par exemple, à ne pas mettre des tenues qui les découvrent trop, c'est parce qu'on part du principe que dans la société actuelle, en sortant, elles s'exposeront, qu'elles le veuillent ou non, à certains regards indiscrets. Les personnes qui ont ce genre de regards ne sont pas du tout au fait des discours féministes et on considère donc qu'on ne peut pas, dans l'immédiat, changer leurs regards, les sensibiliser ; c'est donc aux personnes visées par les regards de faire en sorte que leur tenue ne les attise pas. 

           En soi c'est largement critiquable comme stratégie, mais je trouve que c'est aussi compréhensible car c'est celle qu'on peut tous.tes adopter si on veut être un peu plus tranquilles. Je peux plus ignorer que je me fais plus emmerder en été qu'en hiver, et les raisons pour lesquelles ça se passe comme ça, et si je ne veux plus me faire emmerder, je ne peux pas m'en remettre aux personnes qui m'emmerdent...
           En ce qui me concerne, j'ai choisi de mettre les tenues qui peuvent attirer davantage les regards dans des contextes plus intimistes, chez mes amis, dans un bar/boîte ou quand je me déplace en groupe, et j'évite de les porter quand je vais me retrouver seule dans la rue. C'est statistiquement une bonne stratégie si je veux éviter des moments désagréables.
           Mais voilà, dans l'idéal, c'est vrai que ça serait très, très chouette de pas élaborer des stratégies pour pas se faire emmerder et de juste être libres... y_y

      • Jeudi 20 Mai 2021 à 00:36

        je comprends ton propos, et je réfléchis moi-même comme ça la majorité du temps quant il en vient à m'habiller pour sortir dans la rue, ou dans des espaces publiques.

        le problème que j'essaie de souligner avec la politique de dire aux filles de se "restreindre", bien que ce soit pour la protection nous sommes absolument d'accord, c'est que dans les faits ça nous met dans une position de culpabilité. et je n'ai pas envie de vivre comme ça. encore une fois, je prends moi-même mes précautions vis-à-vis des tenues que je porte dans la rue ou dans les transports, je pense qu'on fait tout.es plus ou moins ça, mais ce sont des précautions que j'en ai assez de prendre. surtout lorsqu'elles sont appuyées par les parents, les pairs, le corps enseignant etc.. si bien que toutes les opinions autour de moi appuient sans arrêt le message qu'on ne devrait pas s'habiller comme ça. c'est faux. on ne peut pas s'habiller comme ça, et c'est une grande différence.

        l'argument que je défendais c'était donc que lorsqu'on veut soutenir une femme qui ne veut pas se soumettre à la restriction vestimentaire, on ne la muselle pas comme si c'était elle la coupable, sous prétexte de la protéger. du moins, à mon sens, ce n'est pas la bonne manière de réagir. et c'est pourtant commun parce que l'opinion publique a validé ça. on devrait lui apprendre à se défendre, on devrait lui donner les outils.
        je suis d'accord que changer les moeurs pour véritablement limiter les agressions, on en est bien loin, mais je ne pense pas que cela veuille dire qu'on doit se condamner à vivre sous l'emprise des agresseurs. et encore moins que l'opinion publique devrait se résoudre à penser qu'il est incorrect qu'une femme s'habille de telle ou telle manière. parce que sous le prétexte de le protection, malheureusement il y a de gros préjugés qui se renforcent au service du patriarcat.

        je ne sais pas si je suis claire dans ce que j'expose, mais c'est finalement pas mal d'utopisme dans une société où il est de toute façon difficile d'assumer complètement ses choix vestimentaires (et physiques) en temps que femmes lorsque nous sortons du status-quo. c'est bien malheureux, mais à mon sens arrêter de réagir comme si les femmes étaient coupables de ce qu'elles portaient est un premier pas vers la libération. je suis conscience que c'est difficile de pousser cette réflexion jusqu'au bout parce qu'il y a toujours cette idée d'essayer de limiter le danger auquel on peut être exposé un maximum, mais j'ai simplement pas envie d'accepter une triste réalité où on est résolues à obéir.

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